Règlementation
L’assainissement autonome individuel et semi- collectif est régi et encadré à la fois par des textes européens et une réglementation nationale. Les textes européens supplantent la réglementation française, et en cas de contradiction, cette dernière doit être amendée et modifiée pour tenir compte des dispositions législatives européennes.
Les directives et règlements européens , notamment en matière environnementale, étant d’inspiration en général plus récente, il en résulte à l’heure actuelle de profondes modifications en cours ou à venir dans le domaine des filières d’assainissement autonome, , des normes de rejet, et du contrôle de la qualité de ces rejets d’eaux traitées.
La directive européenne 91 /271 CEE du 21 mai 1991 sur la protection de l’environnement fixe notamment des normes de rejet dans le milieu naturel, et recommande un rendement épuratoire minimum de 70% avant rejet en milieu naturel (sol ou rivière). ⇒ Sachant que le rendement épuratoire d’une fosse toutes eaux est de l’ordre de 20%, pour respecter cette directive,devrait être abandonné le recours à la filière d’assainissement rustique constituée d’une fosse toutes eaux suivie d’une tranchée d’infiltration dite encore ‘lit d’épandage’ en sol naturel.
L’arrêté du 06 mai 1996 est encore à l’heure actuelle le texte de référence concernant les prescriptions techniques applicables aux systèmes d’assainissement autonome individuel et semi- collectif. Cependant, un nouvel arrêté du 22 juin 2007 fixe les prescriptions techniques applicables aux dispositifs d’assainissement non collectif recevant des eaux représentant une pollution organique supérieure à 1,2 kg de DBO5/jour (soit pour un équipement traitant les eaux usées d’une population au- delà de 20 habitants). Cet arrêté, comme il y est d’ailleurs stipulé en article 16, limite dorénavant la portée de l’arrêté du 06 mai 1996 aux installations d’assainissement autonomes individuelles et semi- collectives jusqu’à 20 habitants.
Le document normatif correspondant, le DTU 64 – 1, précisant les moyens et techniques de mise en œuvre en matière d’habitation individuelle, est régulièrement mis à jour pour tenir compte des évolutions du secteur
Les normes européennes, notamment NF- EN 12566-3 et NF-EN 12255-6, ratifiées par la France en juin 2005, définissent les critères d’homologation européenne, respectivement pour les mini- stations d’épuration ≤ 50 habitants, et pour les stations > 50 habitants.
Enfin, l’arrêté du 24 décembre 2003 ajoute aux filières de traitement stipulées dans l’arrêté du 06 mai 1996, un nouveau dispositif intitulé ‘lit à massif de zéolithe’ , filtre compact en coque dure et étanche, placé en aval d’une fosse toutes eaux de 5000 litres, au lieu et place d’un filtre à sable traditionnel se distinguant par sa compacité au niveau de l’emprise foncière, par rapport aux filières usuelles, et utilisable pour les habitations de 5 pièces principales au plus.
NOTRE GAMME DE MINI- STATIONS D’EPURATION BIO-2TEC de 30 à 400 habitants
Traitent l’ensemble des eaux usées , sans adjonction de bac dégraisseur Homologuées CE et conformes à la norme européenne NF- EN 12566-3 pour les stations ≤ 50 équivalents- habitants, et NF- EN 12255- 6 pour les stations 〉 50 équivalents- habitants Compactes monobloc , technologie pré- équipée en usine, livrées prêtes à installer Surpresseur d’air et automate de régulation intégré dans coffret solidaire de la station Epuration à boues activées à trois bassins et double recyclage des boues Aucunes odeurs Accessibilité totale par panneaux couvercles mobiles Système robuste sans turbine ni pièces mécaniques en mouvement 10 modèles entre 30 et 400 habitants
PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
Après pré- traitement dans le décanteur primaire, dans lequel sont bloquées les matières non dissoutes – le décanteur primaire étant la partie ‘ fosse toutes eaux ‘ d’une mini- station -, les eaux usées débarrassées des graisses et autres matières en suspension, sont dirigées vers un bassin d’aération ou elles sont mises en contact avec une biomasse responsable de l’épuration. Dans ce réacteur, la pollution dissoute est transformée en flocons de boues par assimilation bactérienne. Les flocs peuvent alors être séparés de l’eau traitée par décantation dans le troisième compartiment appelé clarificateur. La boue décantée est recirculée par système air- lift n° 1 afin de permettre le réensemencement du bassin d’aération. Périodiquement, les boues en excès sont extraites par air- lift n°2 pour rejoindre le compartiment de stockage des boues.
Dans le bassin d’aération, la fourniture en oxygène est assurée par insufflation d’air ( surpresseur + rampes de diffusion immergée au fonds). Les rampes de diffusion fines bulles autorisent en permanence un bon contact entre les bactéries et la pollution à éliminer.
Le fonctionnement syncopé ( marche/arrêt) du surpresseur assure les réactions d’élimination de l’azote par nitrification ( marche de l’aération – transformation de l’azote ammoniacal en nitrates), puis par dénitrification ( arrêt du surpresseur – transformation des nitrates en azote gazeux).
Options :
poste dégrilleur séparé ou intégré
Poste de relevage séparé ou pompe de relevage eaux brutes intégré
Débitmètre
Télégestion
LES AVANTAGES D’UNE FILIERE COMPACTE DE TYPE MINI- STATION EN ASSAINISSEMENT SEMI- COLLECTIF
La variété de filières de traitement des eaux usées destinées aux petites collectivités entre 30 et 500 habitants – lotissements, hôtels, gîtes, bureaux, usines, campings, hameaux – est assez limitée. Si l’on exclut d’une part le lagunage naturel, constitué de trois lagunes en cascade nécessitant un terrain de surface importante de l’ordre de 20 m² par habitant, , de plus placé exclusivement au point le plus bas, et d’autre part les filtres plantés de roseaux demandant un entretien régulier et complexe, les petites collectivités ont eu recours pendant longtemps à la filière rustique classique constituée d’un ou de plusieurs décanteurs- digesteurs de volumes plus ou moins importants selon le dimensionnement,, associés à un pré- filtre et suivis d’un ou de plusieurs filtres à sable classiques mais dont le dimensionnement important, en corrélation avec le nombre d’habitants à raccorder, fait apparaître les limites du système : eaux encore polluées issues du décanteur- digesteur, colmatages, odeurs issues de la fermentation anaérobie, nécessité d’équipements complémentaires tels que bacs dégraisseurs et ventilation haute, enfin pérennité aléatoire du rendement épuratoire au fil du temps, le nouveau cadre législatif sur le contrôle périodique des installations, entraînant à terme la nécessité de refaire les filtres à sable avec un coût financier induit important, sur les postes terrassement ainsi que retraitement de tonnes de sables pollués.
Notre gamme de mini- stations d’épuration biologique à boues activées BIO-2TEC est idéale pour l’équipement autonome semi- collectif :
Hôtels / restaurants
Hameaux
Ecoles/ mairies en cœur de bourg
Campings/centres de vacances Lotissements Bureaux / ateliers
Les trois principaux avantages d’une filière compacte de type mini- station
Emprise au sol réduite, entre 10 et 25 m² au total selon le nombre d’habitants raccordés Economique à l’investissement et à l’installation – travaux de terrassement réduits Systèmes modulaires par extension ultérieures d’unités monobloc
BioTec environnement
12 rue de Général Leclerc 76700 HARFLEUR
tel. 02 35 45 85 59
fax. 02 35 45 85 67
TecBio
ZI Croix de Metz - 191 rue des Etats-Unis 54200 TOUL
tel. 03 83 64 84 04
fax. 03 83 63 18 06